A Londres, le jazz d’après
Au carrefour des influences, la capitale anglaise réinvente le genre en pulsations composites qui le rappellent à sa liberté. On s’y plonge
Thierry Raboud
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UK » Ils s’en excusent presque, comme d’une heureuse méprise. «Nous ne sommes pas de Londres mais de Manchester», rient les «kids» du haut de cette affiche sur laquelle trône le slogan renversant: Calling London. En février dernier, sur la scène du festival Nova Jazz d’Yverdon, le trio Go Go Penguin était venu déployer son électro-groove instrumental en fer de lance d’un nouveau jazz qui fait la Manche – qu’importait alors son centre de gravité, car ces Mancuniens aussi savent secouer le genre.
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Mais c’est bien à Londres, ce creuset capital, que bouillonne l’inou&ium