La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

A travers l’obscurité, tout sur Joy Division

Publié le 26.09.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Musique » Posée à quelques mètres de Manchester, la bonne ville de Salford n’est pas vraiment un petit coin de paradis. Dans les années 60 encore, on disait que vivre entre ces murs de briques équivalait à fumer 60 cigarettes par jour. C’est dans cet imposant théâtre de la misère que Ian Curtis, Bernard Summer, Stephen Morris et Peter Hook naissent durant les années 50. Vingt ans plus tard, ces gosses blafards hypnotisés par une vague punk qui remonte vers le nord de l’Angleterre après être partie de Londres fondent un groupe. Pour oublier leur quotidien si moche, pour imiter aussi les Buzzcocks, groupe de Manchester en route pour la gloire. Baptisé Warsaw en hommage à Warsawa, la composition ambient de Bowie, le groupe joue d’abord une sorte de punk-rock, raide, féroce, sur lequel planent les ombres du Velvet Underground et de groupes allemands tels que Neu! ou Can. En moins de trois ans et après avoir pris le nom de Joy Division, le groupe va bâtir une imposante cathédrale soniq

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11