AC/DC remonte le son
Après six ans d’absence et bien des drames, le groupe australien fait à nouveau parler la poudre sur le tonitruant PWR Up. Critique
Jean-Philippe Bernard
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Hard rock » Deux roulements de tambour, une basse qui gronde: la mire est réglée, l’assaut des tympans peut commencer. Dans le canal gauche comme dans celui de droite, les guitares provoquent un tir tendu. Face au micro, un type hurle comme un putois à qui l’on vient de trancher l’oreille. Tout autour du monde, les fans de hard rock se mettent à gigoter comme des pois sauteurs du Mexique… Pas de doute, c’est bien AC/DC qui file aux commandes de l’Interceptor (le bolide de Mad Max) sur cette «Autoroute de l’enfer» qu’il trace et goudronne depuis 1979. Realize, le titre qui ouvre PWR Up (abréviation de power up), le 17e album de la formation australe, rompt un silence de six ans. Un silence annonciateur de fin pour bon nombre d’observateurs.
Fort heureusement, Angus Young, l’emblématique guitariste en culottes courtes, aime trop faire parler la poudre pou