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Agnès Obel, voir net en soi

Agnès Obel, voir net en soi
Agnès Obel, voir net en soi
Publié le 29.02.2020

Temps de lecture estimé : moins d'1 minute

Pop » Après avoir regardé le monde en transparence dans le sublime et cristallin Citizen of Glass en 2016, Agnès Obel s’enfonce dans les brumes de l’introspection avec Myopia. Manière de plonger le lointain dans le flou pour voir net en soi. C’est une intimité sonore nimbée d’onirisme subtilement chagriné, porté par cette voix retravaillée en délicats artifices (le choral Island of Doom). Tout semble suspendu dans ce néoclassicisme fait d’ostinatos, de battues entêtées de piano, de feulements de violoncelle enluminés de célesta. Une atmosphère spectrale portée par un séduisant mystère, mais qui devient statique à force de se vouloir hypnotique. Décevant. TR

Agnès Obel, Myopia, Deutsche Grammophon. En concert le vendredi 6 mars, Salle Métropole, Lausanne.

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