Alex, Claire, Jacques et les autres
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Critique Les Georges
«Je ne sais pas si tout le monde ici est au courant de ce que nous faisons comme musique, mais ça n’a pas d’importance…» Du haut de la grande scène, quasi hilare, Alex Cameron balaie longuement du regard la place Georges-Python, où les fans et les curieux sont venus en masse (ce jour-là, l’entrée est gratuite) profiter de la douceur d’un soir d’été au cœur de la ville. Bombant le torse sous son marcel immaculé, le crooner australien puise dans le meilleur de ses quatre albums avec l’appui d’un groupe qui suit le tempo d’une boîte à rythmes. Ses déhanchés auraient pu faire pâlir Bowie dans sa période Let’s Dance, et ça n’a rien d’un hasard. Musicalement, Alex l’intrépide est bloqué dans les années 1980.
Le kitsch ultimeSurfant su