Arvo Pärt passionnément Symphonique
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Contemporain » Les symphonies résument en quelque sorte l’évolution stylistique d’Arvo Pärt. Les deux premières sont proches (1964 et 66), écrites dans l’élan de la série dodécaphonique. La troisième, à peine cinq ans plus tard, marque une césure. Mais dans ce genre, les développements du compositeur n’ont rien de brucknérien: les mouvements sont denses et courts, les idées concentrées. On est frappé par la puissante et irrésistible rythmique de la première symphonie, avec ses clusters impressionnants. La No 2 fait appel à l’aléatoire, situant encore Pärt dans l’avant-garde. La No 3 est marquée par ses recherches autour des débuts de la polyphonie, et déjà clairement identifiable. L’ultime, la No 4, dite Los Angeles, est récente (2008) et plus longue: un chef-d’œuvre de pureté quasi vocale. EH
Arvo Pärt, The Symphonies, dir. Tonu Kaljuste, ECM New Series 2600.