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Au cœur de l’imaginaire fantastique slave

Le soliste suisse Anatol Toth a fait revivre samedi soir un concerto de Joachim Raff. © Marc Reidy
Le soliste suisse Anatol Toth a fait revivre samedi soir un concerto de Joachim Raff. © Marc Reidy
Publié le 30.08.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Critique Murten Classics

Samedi dernier, la cour du château de Morat devenait le décor d’une soirée aux sons des contes populaires slaves. L’Orchestre philharmonique slovaque, sous la baguette de Daniel Raiskin, proposait au public des Murten Classics un concert centré sur l’imaginaire fantastique de la musique à programme russe.

Pour débuter la soirée, le poème symphonique Baba Yaga d’Anatoli Liadov nous emmène dans un univers sonore déconcertant. En trois minutes d’une densité extrême, cette miniature multiplie les gestes musicaux décousus aux antipodes de toute logique rationnelle. Par un jeu subtil sur les couleurs sonores, l’orchestre de Bratislava rend parfaitement justice aux effets de la partition.

Contrastes exacerbés

Les musiciens buttent quelque peu, en revanche, sur la célèbre partition de Moussorgski,

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