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Aux prémices de la polyphonie, l’improvisation

Publié le 25.04.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Lessoc » A l’enseigne de la Grue baroque, quatre voix d’hommes font revivre les modes et l’organum tels qu’ils étaient pratiqués à la fin du Moyen Age.

Ils sont quatre et se connaissent depuis qu’ils étudient à la Schola Cantorum, la haute école bâloise spécialisée dans la musique ancienne. Leur voix s’est formée à la pratique du chant médiéval. Pour être précis, c’est du XIe au XIVe siècles que court le répertoire du concert qu’ils donnent ce dimanche à l’église de Lessoc, dans le cadre de la saison de la Grue baroque. Pascal Renaud (alto), Matthieu Romanens (ténor), Arthur Baldensperger (baryton) et Arthus Wilkens (basse) cultivent ensemble dans un nouveau quatuor vocal ce que l’histoire de la musique situe aux prémices de la polyphonie.

«C’est un dépaysement total», sourit Matthieu Romanens. A l’époque, le tempérament (soit les intervalles entre les demi-tons de la gamme) n’a rien d’égal. La musique n’obéit pas aux règles de la tonique, de la dominante ou de la sens

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