Chery je t’aime, Chery je t’adore
Tamara Bongard
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Solaire. C’est immédiatement le mot qui vient à la bouche quand on croise Licia Chery. Un adjectif qualificatif qui sied aussi parfaitement à sa musique. Son dernier album «Inspiration» affiche une soul et une pop très soignées, chantées en anglais. Cet opus, écrit en collaboration avec le guitariste Pierre Fouqueray, son complice depuis longtemps, aligne douze titres qui donnent le sourire. Un disque souvent classé dans la catégorie «Variété internationale» chez les disquaires, ce qui ravit l’artiste, présente samedi à La Spirale à Fribourg. Pourtant Licia Chery, de son nom de ville Léticia Andris, est Genevoise.
Son premier souvenir musical, elle ne peut le raconter. Mais elle se rappelle, toute petite, de sa rencontre avec Beethoven et Mozart qui chamboulera sa vie. «Quand j’ai entendu cette musique, ça m’a bouleversé le cerveau. Je découvrais un nouvel univers, je me sentais bien. Je me disais, j’ai ma place dans ce monde», confie-t-elle. A six ans, elle supplie ses pare