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Clebs, le duo qui a du chien

Le groupe helvético-américain d’électro-punk expérimental joue samedi au Bad Bonn

Jason Nazary et Emilie Weibel se nourrissent d’improvisation. © Marzuki Stevens
Jason Nazary et Emilie Weibel se nourrissent d’improvisation. © Marzuki Stevens

Tamara Bongard

Publié le 25.04.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Guin » De l’électro, du jazz, de la musique expérimentale, du punk, de l’improvisation sonore… Il est bien difficile de qualifier le style de Clebs, qui cabotine dans les méandres du son jusqu’à dégoter ce qui lui plaît. Le duo, qui réunit la Suissesse Emilie Weibel et l’Américain natif d’Atlanta Jason Nazary, sera samedi au Bad Bonn, à Guin, et il promet un show sauvage et rugueux. Attention chien au talent mordant.

Tout a commencé dans un petit club dédié à la musique improvisée de Brooklyn, un des arrondissements de New York, où vivent les deux musiciens. La Lausannoise Emilie Weibel, qui étudiait alors aux Etats-Unis, présentait cette soirée-là un projet solo, tandis que Jason Nazary jouait dans un trio jazz. «Nous avons aimé la musique de l’autre. Nous avons discuté, nous nous sommes rendu compte que nous avions les mêmes…», commence Emilie. «Que nous avions les mêmes intérêts musicaux», complète Jason, assis à côté d’elle.

Un premier EP

Les deux artistes se metten

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