Creedence Clearwater Revival, Green River
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Top of the Rock (5/6) » Respect aux soldats du rock: en 1969, Creedence Clearwater Revival a publié trois albums! Comme on n’a le droit qu’à un, on choisit Green River sorti début août. Mais, sachez-le, Bayou Country (janvier) et Willy and the Poor Boys (novembre) valent aussi leur pesant de poudre à canon. Celui qui nous occupe propose un cocktail de rock basique qui sent à la fois le garage et le bayou. John Fogerthy et ses trois complices s’amusent avec la réverbération dès Green River, le tube imparable et enragé qui ouvre la première face. Blues abrasifs (Commotion, Tombstone Shadow) et rengaine country-folk à faire chialer un coyote (Wrote a Song for Everyone) permettent à l’auditeur de reprendre son souffle avant Bad Moon Rising, nouvelle pépite irrésistible qui galvanise le groupe, désormais prêt à se lancer dans un sprint final. Lequel s’achèvera par Night Time Is The Right Time, reprise d’un blues de 1937 aussi dévastatrice que 10 shots de tequila. Ceci dit au cas où vou