Des grandes orgues bilingues
Le Festival international d’orgue commence mercredi. Interview de l’organiste invité Bernhard Haas
Elisabeth Haas
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Fribourg » C’est la première fois que Bernhard Haas se mettra mercredi prochain aux claviers des grandes orgues Mooser de la cathédrale Saint-Nicolas. Mais l’instrument est largement connu, aussi à l’étranger, et l’organiste allemand, professeur à la Haute Ecole de musique de Munich, a prévu un programme sur mesure, bilingue allemand et français, pour le faire sonner en ouverture du Festival international d’orgue de Fribourg. Avant de donner une classe de maître aux étudiants de la Haute Ecole de musique HEMU et de donner une conférence publique.
Vous donnerez un concert à l’enseigne des «précurseurs et héritiers du romantisme». Vous jouerez une Pièce d’orgue de Bach, est-ce un précurseur?
Bernhard Haas: Pas Bach, non. Le précurseur du romantisme est plutôt Beethoven, mais il n’a pas composé pour l’orgue. Le premier compositeur romantique important pour l’orgue est Mendelssohn. Il a beaucoup inventé de choses, du point de vue du rythme, de l’