Des quatuors à l’anglaise
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Cordes » On dirait des lignes vocales, c’est la même tenue, la même façon d’orner. Chez Purcell, la polyphonie à quatre parties rappelle la voix, la basse solidement ancrée, qui assure le fondement harmonique et permet aux registres aigus de s’échapper en vocalises. Mais il s’agit bien de cordes, deux violons, un alto, un violoncelle. A l’enseigne de «quatuors à cordes avant le quatuor à cordes», ce disque confronte des pièces anglaises du XVIIe, qui mettent en exergue les prémices de cette forme jusqu’au XVIIIe siècle de Haydn (à l’époque de ses séjours londoniens). Pièces servant de «conversations de salons» ou d’intermèdes théâtraux, elles osent les contrastes détonnants et les libertés formelles, servis par le nouveau quatuor d’Amandine Beyer, Kitgut. EH
Kitgut Quartet, ‘Tis too late to be wise, Harmonia Mundi.