Eïla, le partage fait voix
Le chœur fribourgeois, initialement féminin, vernit samedi son premier disque au Nouveau Monde
Tamara Bongard
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Fribourg » Eïla, Eïla, un je-ne-sais-quoi, que d’autres chorales n’ont pas, pourrait-on fredonner en paraphrasant France Gall. Il suffit de regarder quelques instants les images de cette tribu, en vidéo ou en photo, ou d’entendre ses chants venant du tréfonds des âges, pour percevoir que ce chœur fribourgeois dégage une force particulière. Une magie puissante. Son répertoire puise ses racines dans le folklore du monde, parle aux tripes et au cœur. La formation vernit samedi son premier disque, Soluços, au Nouveau Monde, à Fribourg, lors d’une soirée dont la tête d’affiche est Derya Yildirim & Grup Simsek, la sensation de la pop anatolienne qui est de retour avec son deuxième album.
Mais quittons le Bosphore et revenons sur nos rivages, ceux de la Sarine. Comment ce chœur est-il né? «J’ai r&eacut