Face au silence, un Max Richter en résonances
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A l’écran » Tissée d’échos du passé, l’œuvre de ce compositeur contemporain fait l’objet de vidéos aussi belles qu’instructives, réalisées par trois institutions fribourgeoises.
Au programme de la Société des concerts de Fribourg, une litanie silencieuse. Mais les salles fermées ont permis d’ouvrir d’autres portes, où le dialogue musical entre héritage classique et création contemporaine se prolonge. C’est avec curiosité que l’on découvre ainsi les quatre vidéos proposées à l’enseigne du projet L’intertexte en musique, réalisé en collaboration avec le département de musicologie de l’Université de Fribourg et le Musée suisse des instruments de musique électronique (SMEM).
Fort heureusement, il ne s’agit pas d’un simple substitut numérique aux concerts annulés, mais bien d’une immersion dans une œuvre, celle de Max Richter. Né en 1966 en Allemagne, ce compositeur est une figure majeure de la scène contemporaine. Nourrie de minimalisme, son esthétique musicale navigue ent