Furie, drame et récit épique en clôture
Guillaume Castella
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Critique
Samedi et dimanche derniers, les Murten Classics clôturaient leur édition 2019 non par une œuvre dramatico-musicale comme ces dernières années, mais par un concert symphonique unissant l’English Chamber Orchestra et la pianiste Beatrice Berrut, artiste en résidence au festival. Après le premier concert de gala de samedi qui a pu se tenir dans la cour du château de Morat, le second dimanche (avec le même programme) a dû être déplacé à l’église allemande.
Lorsqu’un ensemble s’attaque à deux grandes œuvres du canon romantique germanique telles que le Second concerto pour piano de Johannes Brahms et la Troisième symphonie, dite «écossaise», de Felix Mendelssohn-Bartholdy, il est immanquablement en proie à la comparaison avec les plus grands. Et la comparaison, les musiciens britanniques l’ont parfaitement tenue. Possédant les qualités d’un véritable ensemble de chambre, l’orchestre soigne chacun de ses registres. Cordes, bois ou cuivres sont capables de se répondre à la p