Grave contrebasse pour mots légers
Jocelyne Rudasigwa joue son one-woman-show ce soir au festival Le Bois qui chante. En musique
Tamara Bongard
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Château-d’Œx » Le titre de cet article n’est pas tout à fait exact. La contrebasse, aux sonorités graves, contrebalance bien les mots parfois légers de Jocelyne Rudasigwa. Mais l’artiste joue aussi à certains moments de la gaieté de ses sonorités pour adoucir les sujets plus profonds évoqués dans son Raisonnances et contretemps. Ce one-woman-show, elle l’interprète ce soir au festival Le Bois qui chante de Château-d’Œx (voir ci-après).
Sur la scène damounaise, ses mots sont émaillés de classiques de la chanson, qu’elle interprète en s’accompagnant de son imposant instrument. On y entend Claude Nougaro, Barbara, Boris Vian, Charles Aznavour ou Nina Simone. Interview de la contrebassiste, née à La Chaux-de-Fonds, qui joue dans plusieurs ensembles suisses et enseigne au Conservatoire