La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Hélène Grimaud, la vie sauvage

Impérieuse et fantasque, insaisissable comme un oxymore, la pianiste française fait son retour à Gstaad pour deux concerts. Rencontre fugace

Après avoir vécu en Suisse, la «pianiste aux loups» est retournée s’établir à New York pour se rapprocher de ses chères bêtes. © Mat Hennek
Après avoir vécu en Suisse, la «pianiste aux loups» est retournée s’établir à New York pour se rapprocher de ses chères bêtes. © Mat Hennek
Credo, 2004
Credo, 2004
Reflection, 2006
Reflection, 2006
Brahms Concertos, 2014
Brahms Concertos, 2014

Thierry Raboud

Publié le 04.08.2018

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Musique » On la dit capricieuse. En janvier dernier, on ne s’étonnait donc pas de la patience qu’elle imposait en prélude à son apparition – une demi-heure et deux cafés hors de prix plus tard, voici Hélène Grimaud comme un coup de vent dans le lobby de ce palace zurichois, dardant son regard de menthe glacée qui sourit pour l’excuser. Elle était en répétition avec plus imprévisible qu’elle, l’incandescent Teodor Currentzis, et déjà elle doit repartir, alors vite une eau qu’elle commande dans un parfait allemand avant de nous offrir son attention, fugace mais totale.

Le temps d’espérer saisir l’énigme de cette pianiste, insaisissable comme un oxymore. Altière et attachante, impérieuse et fantasque, tellurique et solaire. Elle semble dissimuler son ardente intransigeance derrière ce visage

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11