«Bella lui». Le quatrième album de Kassette annonce la couleur - enfin pour ceux qui parlent le vieux valaisan - puisque son nom signifie «Belle lumière». L’opus de douze titres, moins sombre que le précédent «Far», allume la rampe d’un rock aux multiples influences. Ce patronyme, qui joue avec les genres, marque également la fascination de la musicienne fribourgeoise pour les langues mortes. Bref, ce titre offre des lectures plurielles, comme la musique de l’artiste qui se produira samedi au Bad Bonn de Guin.

«Je n’arrête jamais d’écrire des chansons», explique Laure Betris, qui utilise le nom de Kassette pour ses projets solos. «Je travaille en solitaire, fais ma petite cuisine puis j’enregistre. A un moment, le processus devient collectif.» Ses compagnons de route pour ce lumineux travail se nomment Robin Girod (guitare), Sacha Ruffieux (basse, guitare) et Nelson Schaer (batterie). Chacun a amené sa patte, ses idées. «En février, Sacha et moi sommes partis à La Nouvelle-Orl