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L’art des contrastes

Aurélie Emery met en musique la poésie onirique et coupante de Corinna Bille

Née en 1984 et grandie en terre de mayens valaisans, la Veveysanne prolonge les horizons rêveurs de l’écrivaine. Aline Bonvin
Née en 1984 et grandie en terre de mayens valaisans, la Veveysanne prolonge les horizons rêveurs de l’écrivaine. Aline Bonvin

BERTRAND TAPPOLET

Publié le 26.09.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Chansons » Trouvant l’inspiration au fil de balades alpestres, Aurélie Emery aligne les dates de concerts alors que la majorité de la profession semble ramenée au silence scénique par la crise sanitaire. Elle y infuse la magie organique des vers aux associations inattendues de Corinna Bille. L’eau, la pierre, la terre sont ici de puissants inducteurs de rêverie. Sur la ligne continue de sensations vives, intuitives, instinctives, l’artiste a su glaner au plus juste la «poétique de l’aigu», le réalisme sensoriel de Bille pour son album Un goût de rocher (2019). Mercredi prochain, elle joue à la Bibliothèque d’Yverdon, en solo, pour le vernissage de l’expo des Petits Mondes de Corinna Bille illustrée par les dessinatrices Adrienne Barman, Vamille et Mirjana Farkas.

Une brassée de 14 poèmes retournent aux terres pures de l’enfan

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