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L’audace d’un opéra minimaliste

Le chef zurichois Titus Engel dirige Einstein on the Beach de Philip Glass en ouverture de la première saison d’Aviel Cahn au Grand Théâtre

Titus Engel sera en fosse du 11 au 18 septembre, tandis que Daniele Finzi Pasca porte la mise en scène. © Kaupo Kikkas
Titus Engel sera en fosse du 11 au 18 septembre, tandis que Daniele Finzi Pasca porte la mise en scène. © Kaupo Kikkas

Elisabeth Haas

Publié le 07.09.2019

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Genève » Le Grand Théâtre de Genève s’apprête à poser un premier geste fort en ouverture de sa nouvelle saison, qui est aussi la première de son directeur, Aviel Cahn. Einstein on the Beach de Philip Glass est une œuvre de minimalisme musical, qui rompt radicalement avec les codes traditionnels de l’opéra. Elle est une invitation, en première suisse, à un nouveau public, et préfigure d’autres choix audacieux de programmation, à l’instar de l’opéra Saint François d’Assise de Messiaen et de la création du Voyage vers l’espoir de Christian Jost, à vivre cette saison.

Le chef zurichois Titus Engel, directeur musical de la production, a dû s’exiler à Berlin pour vivre de son art, qu’il pratique partout en Europe, en tant que spécialiste de l’opéra contemporain. Jusqu’ici, les grandes scènes suisses n’ont pris des risques que ponctuels. Changement d’ère? Nous le rencontrons en répétition avec l’ensemble instrumental et vocal formé d’étudiants de la Haute Ecole de musique de Genève

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