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L’ultime guitar hero

Avec Redemption, son troisième album rien que cette année, le bluesman américain Joe Bonamassa démontre qu’il ne craint plus personne

Bonamassa ne boit pas, ne se drogue pas, mais tourne comme un damné. © DR
Bonamassa ne boit pas, ne se drogue pas, mais tourne comme un damné. © DR

Jean-Philippe Bernard

Publié le 22.09.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Blues » «Tu seras une légende avant tes 25 ans.» Sapé comme un prince, sa fidèle guitare Lucille sur les genoux, BB King semble foudroyé en ce jour de 1989. L’origine du choc? Le môme qui se tient timidement à ses côtés, une Fender à la main! A 12 ans, ce dernier vient de jouer avec son idole et l’a cloué au mur. Joe Bonamassa, c’est son nom, est déjà une attraction du côté d’Utica, la petite ville de l’Etat de New York qui l’a vu naître le 8 mai 1977. Fils d’un marchand de guitares, il a reçu son premier instrument à quatre ans avant d’apprendre l’art du riff et des solos enflammés sur les disques blues et rock que collectionnaient ses parents.

Sur scène avec «Dieu»

La rencontre avec King marque la fin de son apprentissage. Dès le lendemain, le petit Joe part en tournée avec son idole. Deux ans plus tard, on le retrouve dans Bloodline, un groupe juvénile où sévissent aussi les fils de Miles Davis et celui de Robby Krieger, guitariste des Doors! Un album plus tard, Bloodline

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