Le génial pianoforte de Mozart
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Classique » Cela commence par le timbre, un rien acide, rien de lisse, des mediums denses, des graves qui résonnent larges: le pianoforte que joue Kristian Bezuidenhout est un peu plus tardif que l’année de composition, mais sa richesse est un bonheur d’écoute. Dans le génial neuvième concerto de Mozart, celui qui est intitulé Jeunehomme, le musicien continue de faire des étincelles. Ecouter la liberté, l’inventivité de l’allegro… Joué par les cordes du Freiburger Barockorchester, l’andantino a des tenues sans vibrato, irréelles: rien de convenu donc dans cette interprétation saisissante et vibrante, qui déjoue les attentes dans le 3e mouvement. Le pianiste réécrit même les cadences du Concerto No. 18: une patte inédite. EH
Mozart, Piano Concertos K. 271 & 456, par K. Bezuidenhout, Harmonia Mundi.