Le jazz a son Maestro
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Fribourg. » On ne peut s’empêcher de le trouver fort bien nommé, Shai Maestro. Découvert aux claviers du trio d’Avishai Cohen où il a fait ses armes, le pianiste israélien est devenu maître en mélodies qu’il déploie au faîte de son jeu très organique. Pour son cinquième disque à la tête de son propre trio, il rejoint le label ECM, abandonne les enrobages électroniques et change de batteur pour préférer à Ziv Ravitz son jeune compatriote Ofri Nehemya. Avec Barak Mori à la contrebasse, les trois musiciens seront à La Spirale demain soir pour présenter The Dream Thief.
Neuf titres où le toucher sensible du natif de Jérusalem semble acoquiner le jazz à la pop, à la chanson, voire à un certain classicisme nostalgique. Ou peut-être faudrait-il simplement parler de lyrisme tant cet