Le punk vite fait de Jean-Michel
Le groupe fribourgeois complètement déjanté vernit son 30e disque samedi au Bad Bonn
Tamara Bongard
Temps de lecture estimé : 5 minutes
Guin » Ils sont plus prolifiques qu’Amélie Nothomb, bien plus punk que les Daft et plus bolzes qu’un carnaval en Basse-Ville: ce sont les musiciens de Jean-Michel. Ils chantent les merveilles de notre canton, comme l’achat d’alcool au Marché Gaillard à Marly ou notre championne Mathilde Gremaud, dont ils semellent les lattes de metal pour la transformer en Mathilde Gremotörhead. Et puis bien sûr il est beaucoup question de vomi et d’autres fluides corporels. Le groupe fribourgeois, qui est né il y a deux ans, met un point d’honneur à sortir la musique des clous et à ne pas se prendre au sérieux pour un sou. Il vernit samedi dans l’après-midi son trentième album au Bad Bonn, à Guin, dans le lieu où il a donné son premier concert. Il jouera sur la scène du club singinois, mais aussi dans ses toilettes, car c’est dans les vespasien