Le trésor de Primal Scream que tout le monde croyait perdu
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Rock » Le groupe écossais édite un formidable album resté inédit durant 25 ans.
Tout commence comme dans un conte. Un conte du paradis «rock’n’rollien», cela va sans dire. A l’aube de l’année 1993, Primal Scream savoure le triomphe de Screamadelica, un album qui, deux ans plutôt, réunissait pop, rock psychédélique, dub et acid house, le temps d’une bacchanale sonique. La logique voudrait que la formation écossaise enregistre un Screamadelica 2. Bobby Gillespie, chanteur et leader du combo, a d’autres ambitions. Le gars est un mélomane érudit qui collectionne les disques des années 60, plus précisément ceux des artistes soul ou country du Sud des Etats-Unis. Il prend donc contact avec Tom Dowd, un ingénieur du son de légende connu pour ses collaborations avec des artistes aussi divers que John Coltrane,