Le voyage musical de La Gérinia, de la Genèse à Queen
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Critique
Dimanche au Podium de Guin, l’harmonie de Marly, La Gérinia, pour la deuxième fois sous la direction de Christophe Rody, a offert à plus de 250 auditeurs un programme très diversifié.
Régaler un public intergénérationnel d’un répertoire accessible, jeter des ponts entre succès populaires et musique classique et stimuler des musiciens majoritairement jeunes par des défis ciblés, telle est la quadrature du cercle que réalise l’harmonie d’excellence lors de ses concerts annuels. Pour ce faire, Christophe Rody a retenu la Symphonie Genesis du compositeur américain David Gillingham.
Dans ce conte musical qui retrace la Genèse en cinq épisodes, La Gérinia donne la pleine mesure de sa palette instrumentale en emmenant l’auditeur au gré d’une esthétique d’animation haute en couleur. L’irisement des flûtes sur les transitions harmoniques brillantes des cuivres illustre la séparation du jour et de la nuit; le hautbois prête son timbre chaleureux au premier homme nouvelleme