Pop » Paul McCartney ne fait pas les choses à moitié. Alors qu’il vient d’entamer triomphalement au Canada une tournée mondiale d’une vingtaine de dates, son nouvel album, Egypt Station, fait une entrée fracassante dans les charts américains, en se plaçant dès sa sortie à la première place des meilleures ventes. Pas mal pour un jeune homme de 76 ans (il les a fêtés le 18 juin dernier) qui nous propose l’un de ses disques les plus étonnants, plus grave que ne le laisse supposer sa pochette naïve et bigarrée, inspirée de deux peintures réalisées par l’ex-Beatles en 1988.

Passée une planante invitation au voyage avec des ambiances de gare savamment mixées, l’album s’ouvre sur I Don’t Know, une de ces ballades élégiaques dont Sir Paul a le secret, où il livre ses angoisses e