Lolasister ou la complexité simple
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Indie » L’architecture musicale de Infinite Jest de Lolasister est complexe. C’est un mille-feuille sonore de jazz, d’expérimental, de folk et de rock à l’abord sombre mais qui, écouté de près, laisse filtrer assez de lumière pour en faire un agréable lieu de détente. Comme dans le roman culte de David Foster Wallace (L’infinie comédie, en français), qui a donné son nom à cet opus, les voix sont multiples, enchevêtrées, singulières parfois. Mais cette densité artistique ne doit pas faire craindre une musique intellectualisante. Le premier EP de ce collectif de jazzwomen et jazzmen bernois est simple, agréable, et ne provoque aucun claquage du cerveau. Un bel exercice d’équilibrisme. TB
> Lolasister, Infinite Jest, Irascible.