Martin Kohlstedt en forêt
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Piano expérimental » Celui qui ne s’est jamais perdu dans la forêt de cordes frappées par Martin Kohlstedt a manqué une grande joie. Le pianiste allemand invente des univers expérimentaux mélodieux, touffus, qui s’ouvrent parfois sur des clairières baignant dans une lumière apaisante, toujours remuants et à couper le souffle. C’est encore le cas avec Flur, son dernier album solo composé et enregistré chez lui. L’opus, frayant un corridor bienveillant au milieu de la jungle des musiques actuelles, s’ouvre avec LUN, une douce balade dans les bois, où on entend pépier la nature et respirer le printemps. On arpentera avec bonheur toutes les pistes (sonores à défaut d’être Vita). Avant de se faire rincer par la pluie d’AJA. TB
Martin Kohlstedt, Flur, Warner Classics.