«Oui, il faut des passionnés»
Tobias Richter vit sa dernière édition à la tête du Septembre musical et s’apprête aussi à quitter le Grand Théâtre de Genève. L’heure du bilan
Thierry Raboud
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Classique » Il nous accueille au premier étage d’une petite maison de maître du XVIIIe siècle, au cœur de la Genève internationale. C’est là, à quelques pas du provisoire Opéra des Nations, que le Grand Théâtre a posé ses cartons le temps que ses murs historiques, sur l’autre rive, soient remis à neuf. Le chantier a pris du retard et la réouverture ne pourra se faire qu’en février. «C’est la vie du théâtre», philosophe Tobias Richter, qui rêvait probablement d’une dernière saison moins mouvementée.
A 65 ans, le directeur général du Grand Théâtre de Genève s’apprête à quitter la barre de ce paquebot lyrique, dont la navigation traverse des eaux agitées – la gouvernance de l’institution, dotée d’un budget de pr&