Il aura fallu deux ou trois ans à Professor Wouassa pour façonner les nouveaux morceaux qu’il présentera vendredi au Nouveau Monde, à Fribourg. Cette poignée d’années a été nécessaire pour que la formation lausannoise fasse naître de purs moments d’afrobeat à partir de ses jam-sessions, lancées par un noyau de cinq musiciens. Parfois, il s’agit même de quelques instants volés au détour d’un soundcheck, avant un concert, qui ont permis de lancer les bases des chansons. Le saxophoniste, lui, s’est ensuite chargé de composer les parties pour les cuivres, tandis que le chanteur et la chanteuse ont écrit les paroles inspirées par ces musiques. Mais au final, ils se retrouvent à onze sur scène pour donner vie à ces sonorités. Autant dire que ça envoie.