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Rappeur, un métier à risque

Le décès du rappeur américain Nipsey Hussle, tué par balles, met une nouvelle fois en lumière la violence qui touche le milieu du hip-hop

Nipsey Hussle lors d’un concert en décembre dernier portant un tee-shirt du rappeur iconique Tupac Shakur, lui aussi assassiné en 1996. © Atlantic
Nipsey Hussle lors d’un concert en décembre dernier portant un tee-shirt du rappeur iconique Tupac Shakur, lui aussi assassiné en 1996. © Atlantic
Young Dolph, blessé par balles, a tourné un clip à l’hôpital. © YouTube
Young Dolph, blessé par balles, a tourné un clip à l’hôpital. © YouTube

Olivier Wyser

Publié le 05.04.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Rap » Having strong enemies is a blessing – «avoir de puissants ennemis est une bénédiction». Ces mots funestes seront les derniers de Nipsey Hussle. Quelques instants seulement après ce message lâché sur Twitter, dimanche dernier, le rappeur américain, né Ermias Asghedom, est assassiné au milieu de l’après-midi sur le parking de sa boutique de vêtements The Marathon Clothing, située dans le quartier difficile de Crenshaw au sud de Los Angeles. Cinq balles perforent son abdomen, une sixième se loge dans son crâne. Nipsey Hussle avait 33 ans et venait d’être nommé aux Grammy Awards pour son album Victory Lap.

Une exécution sommaire, perpétrée à bout portant et d’une froideur implacable. Quelques jours plus tard, un suspect identifié grâce à des caméras de surveillance

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