Reich, l’oreille des stades
Sans lui, le gigantisme serait muet. L’ingénieur zurichois, responsable son du Montreux Jazz, a habillé de musique l’arène de la Fête des vignerons
Thierry Raboud
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Acoustique » A 15 ans, il est maçon et trompettiste. Mais son groupe n’avait besoin ni de murs ni de cuivres, alors c’est derrière la console qu’il s’installe. Il ne s’en relèvera pas. Dix ans plus tard, il mixe déjà un concert de Quincy Jones. «Une révélation», se souvient Martin Reich, devenu depuis responsable son du Montreux Jazz Festival, puis de la monumentale Fête des vignerons.
On retrouve le placide Zurichois à l’ombre d’une grappe de haut-parleurs, dans cette arène veveysanne qu’il a transformée en auditorium et qu’il n’a pas quittée depuis le mois de mai. Ah si, juste pour aller sonoriser quelques concerts de stars à Montreux, sans oublier ce petit aller-retour à Madrid en juin dernier, où il s’occupait aussi du son pour la finale de la Ligue des champions… Interview.