Robin Girod, non-stop
Tandis que l’activité de ses groupes s’est ralentie, le Genevois en profite pour sortir quatre projets plus personnels. Dont un hommage à J. J. Cale
Maxime Maillard
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Rencontre » Rien ne lui semble plus étranger que le fait de ne pas aboutir. Alors, quand la tension au sein de ses groupes Duck Duck Grey Duck, L’Orage ou Bandit Voyage se relâche quelque peu, Robin Girod s’engouffre dans la brèche. Il s’octroie des espaces libres, du temps pour «penser et respirer», en d’autres termes foncer et se démultiplier dans un registre qu’on ne lui connaissait pas: le projet solo. Moins à la manière d’un Louis Jucker ou d’une Emilie Zoé que d’un Mathieu Chedid, en catalyseur de bonnes énergies, homme de lien toujours à l’affût de nouvelles symbioses musicales et humaines.
Le cofondateur de Cheptel Records et du magasin de disques Bongo Joe (avec Cyril Yeterian, aujourd’hui à la tête du label éponyme) a beau se dire «tranquille jusqu’en mars», la vérité