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Sacha Ruffieux, coup de blues

Après s’être tant occupé de la musique des autres, il brandit enfin la sienne sur un premier album. Ou quand le sideman prend les devants

Sous le nom de Sacha Love, le Fribourgeois déploie un «New Orleans blues trash» où les vieilles guitares sont à l’honneur, dont cette belle Gretsch Nashville de début 1967. © Charly Rappo
Sous le nom de Sacha Love, le Fribourgeois déploie un «New Orleans blues trash» où les vieilles guitares sont à l’honneur, dont cette belle Gretsch Nashville de début 1967. © Charly Rappo

Thierry Raboud

Publié le 15.09.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Portrait » Oubliez ce blues aux douleurs sages, cette basse pâteuse qui se met en douze pour vous appesantir trois accords. Son Amérique à lui est un cri distordu, un swing de grasseyantes guitares branchées sur batterie, le tout rehaussé d’un sousaphone de parade louisianaise. «Pour moi, c’est vraiment un disque de blues, même si cela risque de déplaire aux puristes… Je trouve dommage que le blues soit devenu une musique de Blancs trop sages. Les Américains qui portent cette musique sont bien plus ouverts et libres que nous ne le sommes en Europe!» Il en sait quelque chose, Sacha Love, qui sort son premier album après avoir taillé la Route 61 de Chicago à La Nouvelle Orléans, exploré ses bas-côtés, inhalé sa poussière chaude.

Voici donc Sacha Ruffieux en rocker des bayous, affublé d’un drôle de Love, c

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