La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Schoeck au sommet

Schoeck au sommet
Schoeck au sommet
Publié le 23.02.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

XXe siècle La partition est imposante: quatre actes pour deux heures trente de musique. Elle s’inscrit dans le sillage des opéras straussiens: la tonalité est poussée à ses limites, la puissance dramatique de la musique est exacerbée, les voix larges. Entre 1937 et 1941, aux premières heures du second conflit mondial, le compositeur suisse Othmar Schoeck signe un ouvrage lyrique à partir d’une nouvelle du poète romantique allemand Eichendorff, Das Schloss Dürande. La musique n’est pas mise en cause, mais la qualité littéraire du livret (qui n’est pas de lui) est pauvre et sa pompe souffre ostensiblement d’avoir trempé dans l’idéologie nazie. On sait que Schoeck lui-même n’en était pas satisfait et qu’il a vraisemblablement composé une partie de la musique en amont, en s’inspirant directement de cette histoire d’amour contrarié sur fond de différence sociale et de guerres intestines. Mais huitante ans plus tard, l’œuvre reste trop compromise. Vu ses qualités musicales, une réécritur

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11