Serviteur de la fée électrique
Lorsqu’il ne joue pas de la guitare avec les Black Keys, Dan Auerbach produit sans relâche icônes d’hier et grands espoirs de demain
Jean-Philippe Bernard
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Musique » L’année n’est vieille que de quelques semaines mais, déjà, on tient deux albums qui vont nous réchauffer le cœur et les tripes jusqu’en décembre. Deux perles qu’on n’attendait pas: Myth Of A Man de Night Beats et Walk Through Fire de Yola Carter. Le premier opus est celui d’un groupe texan sale et teigneux aujourd’hui dépositaire d’un rock luxuriant teinté de soul. Le second, fascinante collection de rengaines country soul, est signé par une ex-choriste anglaise de Massive Attack. Ces disques ont peu de choses en commun sinon leur son soigné, vintage, immédiatement accrocheur. Un son qui est la marque de leur producteur commun: Dan Auerbach. Un magicien de la console qui, tout comme le célèbre Jack White, ne jure que par les équipements analogiques et les artistes d’un âge d’or pré-MTV.
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