Genève » Voyou. Sous ce pseudonyme qui n’a rien d’agressif, Thibaud Vanhooland crée son univers sonore où les malandrins ne courent pas les refrains. On le compare à Souchon, à Mac DeMarco, des artistes qu’il écoute mais pas plus que les milliers d’autres qui passent par ses oreilles. Sa musique électro-pop distille une bienveillance, une bonne humeur, une légèreté tout à fait salvatrices. Le Français sera samedi à Genève, entouré de musiciens, dans le cadre du festival Voix de fête. L’occasion de découvrir les titres récemment sortis sur son opus Les bruits de la ville.

Pourquoi tant de douceur? «Je suis quelqu’un d’assez heureux dans la vie, et d’assez calme, c’est donc ainsi que je vis les choses et que je les retranscris dans ma musique. Je peux traiter de sujets un peu graves mais j’essaie de toujours rester assez doux car j’ai l’impression que la douceur est une bonne manière de faire passer les idées. Si tout est pessimiste, nous aurons de la peine à avoir envie d’ava