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Un Requiem si peu mozartien

Le chef René Jacobs grave une nouvelle et superbe version de cette œuvre inachevée. Qui doit tout aux compositeurs qui l’ont complétée. Interview

René Jacobs, grand défenseur des opéras et des symphonies de Mozart. © Harmonia Mundi
René Jacobs, grand défenseur des opéras et des symphonies de Mozart. © Harmonia Mundi

Elisabeth Haas

Publié le 16.12.2017

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Musique classique »   René Jacobs est un maître, une figure du monde de la musique: il a imposé, comme contre-ténor puis surtout comme chef, le renouveau de l’interprétation historiquement informée bien au-delà du baroque. Ses enregistrements des opéras de Mozart notamment font autorité, même si ses idées, parfois, remettent en cause nos habitudes d’écoute. Telle cette Flûte enchantée, qui balaie les versions du milieu du siècle dernier. Pour le Requiem en revanche, qu’il n’avait encore jamais enregistré jusqu’à ce disque sorti cette fin d’année, il n’est pas aussi radical. Mais il marque tout de même la discographie de son empreinte, puisqu’il dirige ce qu’on appelle une nouvelle «complétion» du Requiem.

On oublie presque, face à ce chef-d’œuvr

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