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Une pop si peu ordinaire

Ex-bassiste de Talk Talk, Paul Webb publie sous le nom de Rustin Man un nouvel album renversant, Clockdust, appelé à marquer la décennie

Idole des adolescentes en transe autrefois, Paul Webb n’a rien de désespérément ordinaire, contrairement à ce qu’il prétend. © DR
Idole des adolescentes en transe autrefois, Paul Webb n’a rien de désespérément ordinaire, contrairement à ce qu’il prétend. © DR

Jean-Philippe Bernard

Publié le 28.03.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Disque » Assurément notre héros du jour a sa place dans l’histoire de la pop anglaise. Lui se voit simplement comme un type «désespérément ordinaire». Désespérément ordinaire? Paul Webb va peut-être un peu vite en besogne! Bien avant de signer ce printemps un album éblouissant (Clockdust) sous le pseudonyme de Rustin Man, c’est dans la peau d’une star, idole des adolescentes en transe, que ce citoyen britannique né en 1962 a démarré sa carrière. De 1981 à 1988, Paul a tenu la basse au sein de Talk Talk, un groupe de pop synthétique capable d’aligner les tubes avec une aisance déconcertante (It’s My Life, Such A Shame, Life’s What You Make It, Living In Another World) avant d’emprunter des chemins moins balisés sous l’impulsion notamment du chanteur Mark Hollis.

Plus tard, en compagnie de Lee Harris, lui-même ancien batteur de Talk Talk, Webb a fondé .O.Rang, un combo post-rock ouvert aux expérimentations world et électroniques. «On dit souvent que le Talk Talk des premières

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