A l’impossible le théâtre est tenu
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Nuithonie » Joséphine de Weck met en scène La Paranoïa de Rafael Spregelburd.
Les défis ne font pas peur à Joséphine de Weck. La metteuse en scène fribourgeoise a choisi de monter une pièce de presque trois heures, pour sa première création sur grand plateau, à Nuithonie. Désormais soutenue comme artiste confirmée, elle a profité de la hauteur de la scène pour faire construire des cadres dans le cadre. La Paranoïa de Rafael Spregelburd se joue à différents niveaux de jeu, installe des mises en abyme et des retournements de sens. Une construction qui tient à son sujet: la fiction. La première du spectacle a lieu ce soir.
La Paranoïa est une pièce récente, qui colle aux préoccupations d’aujourd’hui. L’auteur, argentin, a prévu des scènes filmées, qui ne sont pas sans rappeler l’omniprésence de l’image dans le monde actuel. Au premier degré, on apprend qu’un groupe d’humains, dans un futur lointain, doit inventer une fiction en moins de 24 heures, au risque de voir la Ter