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«Camille existe à travers Paul»

Anne Schwaller met en scène les doutes et les déchirements des Claudel(s), sœur et frère

Le rideau s’ouvre en 1950: l’écrivain est à sa table de travail et écrit la biographie de la sculptrice. © François Vermot
Le rideau s’ouvre en 1950: l’écrivain est à sa table de travail et écrit la biographie de la sculptrice. © François Vermot

Elisabeth Haas

Publié le 13.09.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Nuithonie » Il y a une passion formidable, un élan jusqu’au-boutiste, dans l’engagement théâtral d’Anne Schwaller. La metteuse en scène a la folie de croire que son art est nécessaire au monde. Quand elle choisit ses textes, elle a besoin d’y retrouver des personnages écorchés vifs, sans lesquels le théâtre n’aurait pas la force de bouleverser. Les premiers furent Léonce et Léna (de Georg Büchner), les seconds les amoureux fous de Musset dans On ne badine pas avec l’amour. Et voici Camille Claudel, sculptrice à l’œuvre puissante, mais intérieurement blessée et torturée. Elle sera sur la scène de Claudel(s) dès mercredi prochain, à Nuithonie.

S’il faut chercher un fil rouge qui relie ces trois pièces mises en scène en son nom, Anne Schwaller le voit dans «l’inco

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