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Claire de Ribaupierre, la discrète

La dramaturge lausannoise signe avec Massimo Furlan, son complice sur scène et à la ville, un Concours européen de la chanson philosophique

«Massimo a les impulsions d’images, et moi je procède au montage», avoue Claire de Ribaupierre. © Massimo Furlan
«Massimo a les impulsions d’images, et moi je procède au montage», avoue Claire de Ribaupierre. © Massimo Furlan

Ghania Adamo

Publié le 18.01.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Portrait » A la rédaction, quelqu’un a dit: «Puisque tu vas voir Claire, demande-lui comment on vit dans l’ombre d’un époux, artiste réputé.» On se montre donc obéissante et l’on pose à Claire de Ribaupierre la question suggérée. Elle l’accueille avec un sourire aussi affable que surpris: «Ah! C’est sans doute l’impression que je laisse à la presse et au public, mais au fond j’ai toute ma place comme dramaturge et comme femme au sein de notre compagnie et de notre couple. Disons que je n’aime pas attirer sur moi la lumière, alors les gens imaginent que mon mari m’éclipse.» Massimo, Italien jusqu’à la moelle dans sa volubilité, nous avait confié un jour: «Claire est essentielle, et pour moi et pour mon travail de metteur en scène.» Aujourd’hui, on mesure la sincérité de ces propos devant Claire, qui lâche: «On s’est construit ensemble. Notre histoire est celle d’un compagnonnage qui remonte à très longtemps. Quand j’ai rencontré Massimo j’avais 21 ans et lui 23, c’était dans un thé

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