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Du noir sculpté à l’éclatante lumière

Cenerentola (Annina Haug) et Alidoro (Sacha Michon) en grande conversation alors que Tisbe (Marie-France Baechler) veille... © Charly Rappo
Cenerentola (Annina Haug) et Alidoro (Sacha Michon) en grande conversation alors que Tisbe (Marie-France Baechler) veille... © Charly Rappo
Publié le 11.11.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Critique

Cenerentola, vêtue du noir des cendres et de la poussière. Cenerentola, que sa bonté triomphante finit par faire briller en blanc. L’intrigue de l’opéra Cenerentola a tout du conte, et Jérôme Maradan, le metteur en scène de l’Opéra des Champs, ne s’y trompe pas. Sous la baguette d’Olivier Murith, le chœur, les solistes et une trentaine de musiciens de l’Orchestre de chambre de Fribourg ont donné hier une version vivace et festive de l’opéra de Gioachino Rossini. Applaudissant debout, le public a rempli toute la salle CO2 de La Tour-de-Trême et a réservé aux éxécutants une généreuse ovation.

Après une ouverture enlevée à l’orchestre, animée par la projection cocasse de quelques tableaux vivants conçus par le créateur vidéo Bryan Tornay, la féerie de cette Cenerentola jaillit d’emblée des décors mobiles qui permettent de réaménager la scène avec souplesse en fonction des péripéties. Et surtout, il y a de quoi être admiratif face aux jeux de lumières, réglés avec une préc

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