Scène »   Religion, guerre, terrorisme… Les thèmes des spectacles de Jérémy Ferrari ne semblent pas, de prime abord, faits pour la déconnade. Pourtant, les adeptes d’humour noir ne peuvent résister à ces saillies verbales qui mettent du fond et donnent la forme. Empoigner des sujets si peu amusants, est-ce un challenge que se lance l’humoriste? «Pour moi, ce serait moins drôle de faire des vannes sur ma première relation sexuelle ou sur Tinder», répond l’artiste français, en Suisse pour une journée de promotion. Car la semaine prochaine, il jouera à Lausanne et Genève Vends deux pièces à Beyrouth, un seul en scène où les kamikazes font exploser de rire la salle. Décidément, il ne choisit pas la simplicité.

«Ces sujets sont suffisamment épais et importants pour me permet