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Tchekhov avec les mots d’aujourd’hui

La pièce Oncle Vania dans la mise en scène du Strasbourgeois Olivier Chapelet a été accueillie huit fois à Givisiez. © Benoît Linder
La pièce Oncle Vania dans la mise en scène du Strasbourgeois Olivier Chapelet a été accueillie huit fois à Givisiez. © Benoît Linder
Publié le 11.04.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Critique Théâtre des Osses

C’est la seule qui peut appeler Vania «mon oncle». Dans l’adaptation d’Olivier Chapelet, Sonia tient la première et l’ultime réplique de la pièce. C’est une femme. Loin d’être secondaires, les femmes ont une personnalité marquée dans la fresque humaine que Tchekhov dépeint tout à la fin du XIXe siècle russe dans Oncle Vania. Sans Sonia, Vania n’aurait pas pu tenir le domaine de sa sœur disparue. C’est elle qui tient la comptabilité, qui s’inquiète du temps qu’il fait pour faire les foins, c’est elle qui travaille jusqu’au milieu de la nuit pour ne rien reporter au lendemain…

Elena est plus ambiguë. Mais pas dupe. Elle avoue, dans le duo touchant où les deux femmes se laissent aller aux confidences, qu’elle a épousé son vieillard

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