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Théâtres: Le coût de la diversité

Une étude de la Commission romande de diffusion des spectacles parle de «surchauffe» de la scène des arts vivants. Un mot qui choque les acteurs culturels mais qui soulève des questions importantes

Quatre spectacles visibles en septembre lors de la première Biennale des arts fribourgeois: La Petite au chapeau de feutre, Les Déraisons, I’m a loner, Mangata. © Eddy Mottaz, Charly Rappo, Yuri Pires Tavares, Jean-François Vermot
Quatre spectacles visibles en septembre lors de la première Biennale des arts fribourgeois: La Petite au chapeau de feutre, Les Déraisons, I’m a loner, Mangata. © Eddy Mottaz, Charly Rappo, Yuri Pires Tavares, Jean-François Vermot

Elisabeth Haas

Publié le 14.07.2022

Temps de lecture estimé : 13 minutes

Politique culturelle » Le mot «surchauffe» est imprimé noir sur blanc. Dans l’étude publiée par la Commission romande de diffusion des spectacles (Corodis), Le système des arts de la scène en Suisse romande, le diagnostic est fort. Pour les acteurs culturels, il est malheureux et pose davantage de questions qu’il ne résout de problèmes. «Nous trouvons que cette étude est d’une grande violence», défend Jacqueline Corpataux, présidente de la Faîtière fribourgeoise des arts vivants.

Car même si Philippe Trinchan, qui est à la fois président de la Corodis et chef du Service de la culture de l’Etat de Fribourg, insiste pour parler de «surchauffe» et non de «surproduction», les artistes se sentent touchés dans le fondement même de leur existence, qui est la diversité des approches

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