La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Vu du train (5/6): Géant de métal déchu, l’usine de Chavalon se cherche un avenir

Témoin d’un pan de l’histoire industrielle du Chablais et du Valais, la centrale thermique qui domine Vouvry est à l’arrêt depuis un quart de siècle. La réhabilitation de cette friche, propriété du groupe Orllati, demeure teintée d’incertitude.

Une cheminée emblématique que l’on aperçoit loin à la ronde. © Sabine Papilloud
Une cheminée emblématique que l’on aperçoit loin à la ronde. © Sabine Papilloud

Lise-Marie Terrettaz

Publié le 18.07.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

On aperçoit loin à la ronde sa cheminée dressée dans le ciel chablaisien. Juchée sur un balcon naturel à 830 mètres d’altitude, la centrale thermique de Vouvry semble veiller sur cette plaine du Rhône qu’elle domine, tel un château fort des temps modernes.

«Elle est en tout cas plus visible que celui de la Porte-du-Scex qui se trouve à ses pieds!» glisse, mi-figue, mi-raisin, Françoise Oberholzer. Si d’aucuns hésitent entre rejet et fascination face à ce géant de métal, celle qui fut conservatrice du Musée du Vieux-Vouvry durant 25 ans ne cache pas, pour sa part, n’avoir jamais porté dans son cœur cette usine qui a remplacé le pâturage de Chavalon, lieu-dit dont on se sert communément pour la désigner.

«Ce nom vient du vieux français chave, qui veut dire cav

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11