Depuis plus d’une année, nous vivons une crise sans précédent. Notre vie quotidienne fut chamboulée par le virus et une série de mesures imposées pour l’endiguer. Personne n’aurait pu imaginer qu’un jour nous ne pourrions plus voyager, plus aller au restaurant ou au concert.

Cette situation totalement inédite a exigé de notre gouvernement une réponse à la hauteur de l’exceptionnel. Le ministre de la Santé Alain Berset a accompli un travail titanesque et, vu l’impopularité de certaines de ses décisions, personne ne lui envie sa place.

Je ne suis pas socialiste. Toutefois, critiquer aujourd’hui Alain Berset est tout simplement malvenu. Qui oserait prétendre faire mieux? Qui se targuerait de savoir ce qui est le meilleur dans cette situation qui évolue sans cesse et dont personne n’a fait l’expérience auparavant?

Les pseudo-spécialistes, les autoproclamés épidémiologistes et autres savants, vous qui déversez votre fiel sur les réseaux sociaux… que feriez-vous réellement à la barre? Il est inadmissible et très inélégant de critiquer ceux qui essaient comme ils le peuvent d’œuvrer pour le bien de notre société. Leurs efforts méritent notre reconnaissance.

Alors lorsque Magdalena Martullo-Blocher et son père traitent Alain Berset d’autocrate et de dictateur, on ne peut qu’être indigné. Il y a des mots qui déshonorent celui qui les prononce et non celui à qui ils sont adressés. La critique est aisée. Et si la critique se taisait?

Magdalena Dafflon,

candidate au Conseil

général, Pro Grolley